mardi 29 mars 2011

Alain Brunetto nous a quitté en ce printemps 2011..


C'est avec une très grande tristesse que nous apprenons ce matin que Alain Brunetto, grande figure des Salins et sacré personnage qui était encore il y a quelques jours trésorier adjoint du comité des fêtes des Salins, nous a quitté.


Il aurai été retrouvé dans sa voiture sans vie dans la nuit du lundi 28 mars 2011.

Nous ne connaissons pas à ce jour les détails de cette tragédie.
C'est un mois de mars 2011 très noir pour les Salins qui perd également Mr Bernabeu et Le Pallec...

Nous vous invitons à poster vos commentaires en hommage à Alain Brunetto ci-dessous.

Mise à jour

Avis de décès

D'Hyères :Mme Arlette Spelliers, sa compagne et ses enfants ; Mme Jeannine BrunettoOnt la douleur de faire part du décès deMonsieur Alain BRUNETTO
Dit CHAT
survenu le 28 mars 2011, à l'âge de 65 ans.Les obsèques auront lieu le samedi 2 avril 2011, à 10 h 30, au crématorium de Cuers. Un dernier hommage pourra lui être rendu sur la place des Salins à 8 h 30.Cet avis tient lieu de faire-part et de remerciements.

La rade de Hyères vue des Salins

L’escadre française en rade d’Hyères au XIXe siècle

Cette rade est un beau bassin assez étendu pour y faire manœuvrer toute une flotte.
Abritée des vents du large par la chaîne des îles d’Hyères, elle est le champ de manœuvre le plus commode pour former et instruire une escadre.

Ce fut là que l’on conduisit d’abord notre flotte, alors que l’état de nos relations avec le reste de l’Europe ne nous permettait pas de courir les eaux étrangères, sans nous exposer à des rencontres où la susceptibilité eût pu nous faire oublier les lois de la prudence.
L’escadre vint jeter l’ancre au mouillage des Salins, en face de cette ville d’Hyères jetée d’une façon si pittoresque sur une colline parsemée de palmiers et d’orangers et couronnée par de belles ruines.

Nos vaisseaux étaient protégés contre la violence du mistral par une presqu’île sablonneuse couverte de pin parasols.

« Ce mouillage, assez austère par lui-même, offrait heureusement aux évolutions navales une facilité qui permettait à l’amiral de ne pas laisser languir les équipages dans une trop longue immobilité ; quel que fut le temps, il pouvait appareiller et sortir par l’une des trois passes qui s’ouvraient sur la grande mer ; quel que fut le temps, il pouvait rentrer et chercher un abri contre la tempête.

De fréquents simulacres de débarquements dirigés contre les plages désertes qui avoisinent l’embouchure du Gapeau ou contre la vieille fortification de Porquerolles, servaient encore à rompre la monotonie de la routine journalière. Ainsi ne furent pas perdus pour notre escadre les longs séjours que de 1840 à 1848, elle dût faire aux îles d’Hyères ».

Le village des vieux Salins et son port au XXe siècle Son port a été appelé Pothuau en la mémoire de l’amiral Louis Pierre Alexis Pothuau né en 1815.
Il illustra pendant la guerre de Crimée et prend le commandement des forts du sud de la France.
Il fut élu de la Seine à l’assemblée nationale et pourvu du portefeuille de la Marine. Comme tous ports de pêche ses habitants ont souvent été en relation directe d’événements venant de la mer :

-Le retour tragique d’une vedette américaine du porte-avions Midewet ancrée en rade.
Elle chavira, occasionnée par le mauvais temps et elle ramena des matelots de permission en ville après une halte au casino. La joie céda à l’horreur car un nombre important disparut.
- La découverte dans les archives municipales d’un plan et notes concernant la remise en état et agrandissement du port en 1920.

On peut lire les informations suivantes : reconstruction et agrandissement de la jetée principale (emportée par le raz de marée en 1920), construction d’une jetée de 150 m vers le large à l’ancien fort ; information : le 29 novembre 1920 un raz de marée a emporté toutes les maisons en bordure de mer allant de la plage des pêcheurs aujourd’hui emplacement de la jetée anti-vague en bordure de route.
Ces deux tristes souvenirs sont directement reliés à l’histoire de l’eau. Mais combien d’histoires plus gaies les pêcheurs pourraient nous raconter, la reconstruction de leur village après la guerre par exemple ou la vie de ce lavoir dissimulé dans un cannier à côté de la gare.
Il sera souhaitable de ne pas détruire le lavoir et son abri, nos souvenirs forment l’histoire, sachons l’entretenir pour enrichir notre patrimoine.

Musée de l'eau - Pierre QUILLIER - Tous droits réservés -Source

Article archive également proposé :

Les salins d'Hyères au temps jadis
09 juin 2003- La fabrication de A à Z
http://www.museedeleau.com/article.php?identifiant=0016

Port Pothuau ou Port des Salins ?

(extrait du Nice Matin)

Dès que les Salins commencèrent à Hyères, on a compris qu'un abri était nécessaire pour évacuer la production, la voie maritime étant plus aisée que la voie terrestre.

C'est à partir du XIXe siècle que l'on voulut prendre des mesures pour l'établissement d'un véritable abri.
Le 12 avril 1867, le Préfet du Var accepte la location d'une partie du littoral des Vieux Salins au sieur Agard, agissant au nom des propriétaires des Salins, pour y établir un débarcadère de charpentes en prolongement de la chaussée, dite de Saint-Nicolas ou des Salins.

Mais la Marine cherchait à établir un port plus conséquent, et l'on pense que c'est grâce à l'amiral Pothuau, ministre de la marine dans le gouvernement Thiers, que l'on est passé aux actes en 1872.

C'est d'ailleurs par décision présidentielle, en date du 24 novembre 1881, que ce port prit le nom de Port-Pothuau.
Les litiges étaient nombreux entre la Compagnie des Salins, les pêcheurs locaux et la Marine, il était urgent de définir un règlement pour ce port, ce qui fut fait par le décret du Président de la République, signé le 5 mars 1900.

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La propriété du port est totale avec ses ouvrages, pour la Marine. La Compagnie des Salins, dont les canaux aboutissent à ce port, en aura le libre accès, à la condition expresse qu'ils ne créent aucun encombrement.

Les pêcheurs et navires de commerce pourront également utiliser ce port s'ils ne causent aucune gêne. Toutes ces possibilités sont données sous la tutelle de la Marine, qui insiste pour que le port reste propre et que tout rejet, liquide ou solide, y soit interdit : la Marine voulait rester maîtresse chez elle.

Cela n'empêchera pas les litiges de rester constants, et les conditions créées par des raz-de-marée de rendre ce port assez dangereux.
C'est une des raisons pour lesquelles, dès 1912, on envisage de créer un port-abri distinct, plus à l'ouest du port de la Marine, quoique contigu, comme en atteste le rapport fait au Conseil général de septembre 1913 par M. Moulis, alors maire de Hyères.

Tout le monde s'intéresse à ce port qui prend de l'importance comme port de commerce. Une étude des Douanes signale que pour les années 1911 à 1913, c'est un total de 51 657 622 kg de sel et 20 191 hl de vin qui ont transité, sans compter le bois et le liège. On ne fait pas d'obstruction de principe, mais comme il se doit, la Marine fait un peu traîner les choses.

Heureusement, l'adjoint de l'époque M. Passalaqua remet sans cesse sur le tapis cette question. D'ailleurs, après le raz-de-marée de 1914, il signale au Conseil municipal que si on l'avait écouté, et construit ce port-abri, les dégâts auraient été moins importants.

Une fois de plus, tout le monde reste sur ses positions, et il faudra attendre la fin de la guerre pour que le conseil municipal reprenne ce sujet, en y ajoutant l'attrait qu'un tel port apporterait à la plaisance. Mais un raz-de-marée plus important le 2 novembre 1920, endommagea gravement la jetée et les maisons en bordure.

La Marine avait déjà fait savoir par lettre du 10 avril 1920 qu'elle se désintéresserait des maisons construites sur le domaine maritime, " leur emplacement n'étant pas compris dans les terrains affectés à Port-Pothuau ".

Le conseil municipal revint donc à la charge, " considérant que la rade d'Hyères est une des plus belles et des plus poissonneuses de la Méditerranée ", il insiste sur l'urgence du projet dont les archives recèlent quelques plans, dont un établi par M. Farisian de la Cie des Salins.

Un autre problème compliquait les faits, le " courrier " des îles de Port-Cros et du Levant partait alors de ce port : c'était le bateau des Daumas.
Mais bien d'autres voulaient aussi participer à ce trafic, des armateurs comme M. Robart avec son vapeur le Sloughi, qui demande un droit pour le ravitaillement des îles.
Il essuie un refus du maire le 28 novembre 1922 : " le port est trop encombré et il y a tout juste de la place pour le courrier ". Cela ne fit pas aboutir le projet, dont on reparlera le 13 juillet 1928, puis en janvier 1930 et jusqu'après la seconde guerre mondiale lorsqu'il fut question des réparations à apporter à la suite des destructions.

On peut toujours rêver et espérer que le combat de tout un siècle arrive à une solution convenable pour toutes les parties.

Vincent BOREL.

Les Salins...Visite !

Les Salins d'Hyères
Les Salins et son charmant petit port de pêche, bordé de restaurants gastronomiques réputés pour leurs poissons ou leur cuisine provençale, de plus modestes saladières ; sans oublier les bars et restaurants de plage qui s'animent le soir autour de musiciens, chanteurs, karaoké, spectacles et soirées dansantes.
Deux magnifiques plages s'étalent de part et d'autre du village, l'une d'elle, intime, plantée de tamaris, l'autre, longeant la réserve naturelle d'oiseaux, rejoint, le port de la Londe les Maures par une promenade en bord de mer, d'environ 2 kilomètres.



Cette vaste plage de sable fin est suivie d'une ex plage naturiste* en bordure d'une grande pinède.
Les Salins disposent d'une boulangerie, d'un boucher, d'un libre service, d'une épicerie, d'une boutique de plage, d'une poste. Et Si vous êtes matinal vous pourrez profiter de la pêche toute fraîche débarquée par les pêcheurs des Salins .
*Naturisme interdit sur la plage des Salins Lors de la séance du novembre 2004 le conseil d'adjoint a pris la décision de ne plus tolérer les pratiques du naturisme sur la plage reliant les Salins d'Hyères à la Londe.

Article tiré du site Hyèreslemag
Photo : la-salinoise.com